La violence et la sécurité en Colombie

La violence et la sécurité en Colombie

 

La violence en Colombie est un vaste sujet. Il tire ses racines quelques décennies en arrière et je vais essayer de dresser un portrait le plus exacte possible. Le but est d’informer les visiteurs et nouveaux arrivants sur la situation actuelle. C’est important de pouvoir adopter la bonne attitude pour se sentir en sécurité.

Après un peu d’histoire et géopolitique pour une mise en contexte je donnerai surtout quelques conseils et mesures à adopter. Je vous encourage à lire plus en détail l’histoire du pays pour en comprendre les multiples facettes.

 

Pour résumer, la Colombie est un pays violent mais qui s’améliore chaque année. Les statistiques font froid dans le dos mais la fin progressive des grands groupes armés promet des jours meilleurs. L’époque des enlèvements et attentats est terminée, de même que les grands cartels qui avaient le pouvoir de placer des politiciens et même jusqu’à un président. Mais comme toujours, faire tomber des têtes ou même des groupes entiers laisse la place à d’autres.

 

Lire : Le futur de la Colombie

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Un gouvernement absent

La situation actuelle du pays tient ses racines de la période communément appelée de La Violencia qui a débuté en 1946 avec l’assassinat du candidat présidentiel Jorge Eliécer Gaitán qui a causé le Bogotazo et a duré jusqu’en 1953. Ce fut une crise politique qui est devenue sociale pour devenir une guerre civile. C’est pendant cette période que les premières guérillas apparaitront pour essayer de défendre le peuple. Quand les militaires prennent le pouvoir, les guérillas posent les armes pour contribuer à la paix nationale. Mais la plupart des leaders guérilleros finiront assassinés par le pouvoir militaire. Après 1960, les partis politiques se remettent en place, toujours selon le modèle hérité des espagnols ce qui déplait fortement au peuple. Les guérillas historiques qui ont tenu jusqu’à présent (FARC, ELN) commencent dans les années 60. Elles sont en opposition au gouvernement qui ne s’occupe guère de la population, notamment rurale.

La confiance dans le gouvernement est rompue.

 

La corruption

Dans les années 70 et 80 la demande en cocaïne devient très importante. Apparaissent les cartels et l’économie parallèle. Des énormes quantités d’argent qui échappent à tout contrôle et finissent dans les mains de toutes les couches de la société. Tous les secteurs publics sont touchés par la corruption et les secteurs privés ne refusent pas cette manne, même illégale.

Certaines guérillas ont de fortes convictions sociales, comme par exemple le M-19. Toutefois les autres se laissent tenter par ce commerce pour financer leurs activités et jouent le même jeu.

La seule autorité est celle de l’argent.

 

Des inégalités très marquées

Les groupes de guérilla, forts de dizaines de milliers d’hommes, contrôle une grande partie du pays. Des milices armées se forment, cherchant à lutter contre ces guérillas. Elles pratiquent également les séquestrations et extorsions des grands propriétaires terriens. Ces milices sont parfois financées par les cartels et deviennent ce qu’on appelle les paramilitaires. Les forces militaires du gouvernement sont à ce moment mal équipées. Pour lutter contre la guérilla, elles font parfois appel aux paramilitaires pour faire le sale boulot, surtout en violation des droits de l’homme. Ces 4 forces (militaires, guérillas, paramilitaires et cartels) s’allient et se trahissent selon les occasions mais surtout paralyse complètement le pays. Des départements entiers sont abandonnés à leur sort (Chocó, Nariño, Caqueta, Meta, entre autres) et subissent la violence de plein front. Cela provoque de tragiques déplacements de population. Les inégalités se creusent, la pauvreté atteint jusqu’à 50% de la population et même 80% dans certaines régions. Les centres urbains se développent pendant que le reste du pays est à l’arrêt. Encore à l’heure actuelle, les infrastructures nécessaires et de qualité se limitent au centre du pays. Elles connectent les principales villes aux ports de la cote caraïbe, alors que la moitié du territoire manque de bons hôpitaux, universités, routes, connexions internet, …

Sans argent, pas d’éducation, pas de perspectives, pas de futur.

Lire : Richesse et classes sociales en Colombie

 

La prolifération des bacrim

Avec le Plan Colombia et ses milliards de dollars, le gouvernement a pu moderniser son armée et lutter de manière efficaces contre ces groupes criminels. La plupart ont disparu ou se sont fractionnés. Les têtes dirigeantes sont tombées et beaucoup de “lieutenants” ont repris des parts de marché. Après la crise des années 90, l’économie colombienne est devenue plus florissante dans les années 2000 et 2010. La classe moyenne augmente, la pauvreté et les inégalités diminuent. Un marché local pour la cocaïne se développe alors. Des zones du pays deviennent plus accessibles apparraissent les bacrim (bandes criminelles). C’est une délinquance commune, basée sur la vente de drogues et le vol en zones urbaines, racket d’entreprise et mines illégales en zones retirées.

Quiconque peut se faire de l’argent rapidement.

 

La justice par soi-même

La population qui a vécu des décennies sans l’aide des autorités a une forte tendance à faire justice elle-même. D’ailleurs, un délinquant ou criminel peut échapper à la prison s’il a de bonnes connections ou assez d’argent. Dans ces conditions beaucoup préfèrent punir le coupable pris la main dans le sac plutôt que de le remettre à la police. C’est courant de voir des voisins ou même des passants battre violemment un voleur pris sur le fait.

Les gens honnêtes sont quand même majoritaires.

 

Les efforts récompensés

Malgré tout, la situation s’améliore et la Colombie règle peu à peu ses problèmes. Les FARC ont déposé les armes cette année 2017. Les négociations avec le ELN, dernière guérilla en activité, ont démarré. Les militaires peuvent donc s’attaquer aux bacrim et le plus grand groupe criminel, le Clan del Golfo (auparavant appelé Clan Úsuga ou Los Urabeños), a déjà accepté de se rendre pour être jugé, suite aux succès des opérations qui ont éliminé ses principaux dirigeants. Le groupe comptait encore 2’000 hommes en 2016.

Depuis une décennie, les assassinats baissent chaque année. Medellín qui trônait aux premières places des villes les plus dangereuses au monde, n’apparait même plus dans le classement.

La population qui est mieux informée se bat et exige plus de justice. La haute société et classe politique risque de plus en plus de finir derrière les barreaux suite aux mobilisations de l’opinion public contre l’impunité. Maintenant que la guérilla n’est plus le centre des préoccupations, le peuple se mobilise aussi pour lutter contre la corruption.

 

La situation actuelle

Comme vous le voyez, ce n’est pas parce que les FARC ont déposé les armes que tous les problèmes ont été résolus. Le manque de coordination et la corruption des autorités laissent un vide qui profite aux délinquants. Beaucoup de crimes restent sans suite, sans investigation, même si la victime est étrangère et encore plus si elle est de classe sociale basse.

Exemple étonnant en 2015 à Cali. Lors de la sècheresse causée par El Niño, le niveau des rivières était inexplicablement bas, même en tenant compte du phénomène climatique. Après recherches, les autorités ont découvert qu’un affluent d’une rivière avait disparu, détourné de son lit pour une mine illégale. La mine utilisait entièrement les 800 litres d’eau par seconde de la rivière au travers d’un tunnel long de 30 mètres, pourtant situé dans un parc naturel.

 

Pendant que le taux d’homicides continue de baisser, les vols augmentent chaque année de manière préoccupante. Téléphones portables, véhicules, commerces et ménages ont montré une augmentation des vols de 11% entre 2015 et 2016 et pour ce qu’il va de l’année 2017 l’augmentation est encore de 6% par rapport à l’année précédente. La plupart des gens possèdent un smart phone, qui est très facile de remettre à neuf et de revendre sur le marché noir. Un téléphone peut rapporter 200’000 à 300’000 pesos au voleur, pendant qu’un spécialiste changera le software, les pièces abimées et le revendra dans les 700’000 pesos. Il y a environ 100’000 agressions à personnes pour vol par an dans tout le pays justement dans le but de soutirer les téléphones. En additionnant les pickpockets, ce sont plus d’un million de smart phones volés chaque année. Les zones les plus exposées sont Bogotá, Medellín et Cali. L’augmentation du tourisme, qui attire maintenant près de 6 millions de visiteurs par an, n’arrange pas les choses. Certaines zones sont devenues des cibles à cause du nombre d’hôtels et de sites d’intérêts culturels.

 

Quant aux homicides, la situation s’est grandement améliorée. La Colombie figurait parmi les pays les plus dangereux au monde dans les années 1990 avec un taux de 81 meurtres pour 100’000 habitants. Certaines villes comme Medellín comptait presque le quadruple de la moyenne nationale avec 380 meurtres pour 100’000. Actuellement la moyenne nationale est de 25, ce qui place la Colombie au même niveau que le Brésil et bien en dessous de pays comme le Venezuela, le Salvador et Honduras. Les villes de Medellín et Bogotá sont maintenant même en dessous de la moyenne avec 22 et 16 respectivement.

Malheureusement ce n’est pas le cas partout. Cali est la ville la plus dangereuse du pays avec 54 meurtres pour 100’000 habitants, Cúcuta 40 et Barranquilla 32. Au niveau du pays entier, cela représente encore 12’000 morts violente par an pour une population de 48 millions et c’est pourtant le chiffre le plus bas depuis 32 ans. Cependant, les statistiques ne peuvent pas non-plus être prises comme vérité absolue, de plus pas tous les vols sont déclarés à la police. Aussi, certains quartiers défavorisés souffrent plus que les autres et concentrent la plupart des cas.

 

[Edit Avril 2022] Presque 5 années ont passé depuis la rédaction de cet article. Les informations qui suivent sont toujours valables. Mais entretemps, le monde a connu la pandémie dûe au Covid-19 et la Colombie ne s’en est pas spéciallement bien tirée. La population a été livrée à elle-même, sans aide financière et la petite délinquance a fortement augmenté. Actuellement, alors que la pandémie est derrière, l’économie traîne les pattes et une récession mondiale menace d’apparaître. Les prix augmentent, principalement pour les aliments. Les vols et infractions ne baissent donc pas, bien au contraire.

À celà, on peut ajouter que les accords de paix avec les FARC ne sont pas respectés par le gouvernement de Iván Duque, le président qui a succédé à Juan Manuel Santos, artisan et signataire des accords. Beaucoup d’ex-guérilleros ont repris les armes et les négociations avec le ELN sont forcément au point mort.

À lire aussi : La Colombie ne séduit plus (2022)

 

Que faire ? Conseils de sécurité

 

Le grand problème est le vol. Essayez donc de ne pas vous retrouver en situation défavorable en marchant seul la nuit. Certains quartiers comme San Antonio à Cali sont “vides” entre 13h et 16h à cause de la chaleur. Les habitants restent au frais dans leurs maisons et les voleurs peuvent en profiter. Ils s’attaquent aux touristes sans être remarqués.

À la Candelaria de Bogotá, les voleurs vont plutôt profiter de l’inattention des touristes. Attention à ne pas laisser des affaires au sol, hors de vue.

En cas de vol, ne cherchez pas à résister et tendez vos affaires ou laissez-vous faire les poches. Dans certains cas un voleur seul peut essayer l’intimidation en misant sur la peur de la victime. Repoussez-le fermement et partez en courant sans vous retourner. Mais si le voleur porte une arme à feu ou un couteau, ne vous défendez pas.

On remarque généralement une augmentation des vols en fin d’année, pendant les mois de Novembre et Décembre. Soyez donc encore un peu plus vigilant à cette période.

En vous promenant, évitez de sortir le téléphone portable. Ca attire l’attention mais il vous rend aussi moins attentif à votre entourage. Pareil avec les appareils photos. Il est préférable de le ranger dans un sac à dos ou à bandoulière commun plutôt que dans sa sacoche professionnelle.

Les étrangers sont en général facilement identifiables par le physique, la tenue vestimentaire ou l’accent. Évitez de “donner des occasions aux voleurs” (dar papaya) en vous filmant pour votre vlog sur YouTube ou Facetime par exemple.

 

Le but de voyager est de découvrir un nouveau monde, une nouvelle culture, de partager un nouveau mode de vie et de nouvelles expériences. La grande majorité des gens sont bons et ne cherchent en aucun cas à nuire. Cependant pas tous ne le sont et peuvent chercher à profiter des autres, surtout s’ils sont étrangers. Certains vont penser que l’argent coule à flot en Europe et que ça ne seraient que justice que d’en profiter. Faites donc un peu attention aux gens que vous rencontrez, essayez de les “sentir” par leurs attitudes, leur discours. Certains peuvent avoir des intentions cachées, déguisées sous de beaux discours. Ne vous laissez pas emmener comme ça facilement à une autre fête, chez un ami, ou n’importe où ailleurs avec la promesse de bien vous amuser. Il est toujours préférable de savoir où vous allez, avec qui et comment vous pouvez rentrer par vos propres moyens. Les colombiens sont fêtards et il y a toujours l’occasion d’un bon remate (after party). Mais ne suivez pas n’importe qui n’importe où n’importe comment, vols et viols malheureusement arrivent.

 

Beaucoup de cas de violence sont classés dans ce que les colombiens appellent “d’intolérance”. C’est-à-dire un acte d’agression démesurée par rapport à la situation. Cela peut être dû à un désaccord, une discussion qui dégénère et une consommation d’alcool qui chauffe les esprits. Les préjugés sont nombreux et tenaces, tant des colombiens envers les occidentaux qu’à l’inverse. Beaucoup d’étrangers pensent comprendre la Colombie et ses gens après seulement quelques semaines ou mois. Ils se plaisent à faire des commentaires qui seront reçus de manières offensantes. Certains sujets doivent être abordés avec prudence et grande connaissance, comme la cocaïne, les cartels, la guérilla, la corruption et la politique. Ce ne sont pas des sujets tabous mais plutôt très complexes qui demandent du tact.

Pour illustrer ce problème d’intolérance, le pays compte chaque année un pic de violence à Noel et pendant la fête des mères, ce qui semblerait paradoxal. C’est simplement que des membres de familles se retrouvent autour de la table, boivent et laissent éclater des dissensions qui n’avaient jamais été résolues. De même avec le voisinage, des tensions éclatent alors que tout le monde célèbre une date spéciale et l’alcool envenime les discussions.

 

Gota a gota

Attention maintenant pour ceux qui veulent investir dans le pays. L’économie grandit, il y a beaucoup d’opportunités, mais il y a aussi des histoires qui terminent mal. La situation précaire de certaines personnes peut amener à des actes extrêmement radicaux comme l’assassinat. Les colombiens n’ont pas pour habitude de faire des économies et garder un “matelas” de sécurité en cas de coup dur. C’est d’ailleurs impressionnant le nombre de prêteurs sur gage appelés gota a gota. Les gens se tournent auprès d’eux pour faire un emprunt à court terme, avec des intérêts très élevés. Le niveau de confiance étant tellement bas dans le pays que rares sont les particuliers qui se prêtent entre eux. Il est aussi très difficile d’obtenir un emprunt d’une banque. Seulement, les gota a gota sont bien souvent des criminels qui recourent aux méthodes les plus extrêmes pour se faire payer. Cela va jusqu’au meurtre pour passer le message à quiconque n’aurait pas l’intention de rembourser ses dettes.

Dans ce cas, un soudain besoin d’argent peut amener à des situations désespérées. Si vous faites donc affaire, soyez prudent sur la personne et sa situation financière. Pour essayer de donner quelques exemples, il y aurait la personne qui vend un bien immobilier trop bon marché, prise par l’urgence. Cette personne pourrait par la suite tenter d’obtenir une rallonge, arguant que le prix n’était pas correct. Elle pourrait en arriver à éliminer purement et simplement l’acheteur pour annuler la vente. Ou un architecte, un maître d’œuvre, qui pourrait gonfler les prix du matériel de construction. Pris sur le fait et sommé de rendre l’argent (qu’il a déjà dépensé), la situation pourrait mal tourner.

Ce sont des cas extrêmes et peu courants, bien entendu, mais c’est aussi une réalité du pays. Un assassin professionnel ne coûte pas cher et les autorités n’ont pas forcément les moyens, le temps ou l’envie d’enquêter.

 

Lire : Mon pire investissement en Colombie

 

Mon expérience personnelle

En aucun cas mon but est de décourager à venir découvrir ce merveilleux pays. Je crois qu’il faut juste être conscient des problèmes pour adopter les bons réflexes. Depuis 2012 que je vis à Cali, je n’ai été agressé qu’une seule fois. Alors que je marchais seul à 1h30 du matin dans le quartier touristique de San Antonio, j’ai clairement “donné de la papaye”. Malgré ça, je continue à marcher régulièrement, de jour comme de nuit. Je sors faire la fête. Avec des amis, je vais à des remates (after party). Avec mes voisins, je bois des verres assis sur le trottoir. Je voyage dans le pays en bus ou en voiture. Je me promène à vélo. Pour travailler, j’emporte mon laptop à un café de mon quartier. J’aborde toutes sortes de sujets de conversations avec toutes sortes de gens. Cependant, il y a certaines zones que j’évite. Des fois je prends un taxi pour faire quelques rues. Parfois je laisse mon téléphone portable à la maison.

Certaines personnes de mon entourage qui vivent dans le pays depuis plusieurs années ont connu de petits soucis. Vols de téléphones priincipalement. Dans l’ensemble tous vivent sans trop de préoccuper et tout se passe bien. Eux aussi sortent, se promènent, se baladent et vivent normalement.

Lire aussi : Les raisons de choisir Cali pour vivre

 

Je remarque qu’il y aussi des petites différences entre Européens et Colombiens. À l’heure de sortir et s’organiser pour la fête, il y a quelques habitudes que j’ai moi-même changé. Il s’instaure une solidarité qui participe à la sécurité de chacun. On se donne rendez-vous pour aller ensemble à un lieu plutôt que de nous rencontrer sur place. On ne laisse personne s’en aller seul, ou du moins sans s’assurer qu’il rentre avec un moyen de transport sûr. Finalement, il est préférable et plus agréable d’être tous ensemble que de vouloir faire un maximum d’activités rapidement.

Je constate aussi que la grande majorité des colombiens sont bienveillants, protecteurs entre eux mais aussi pour les étrangers et visiteurs. Mes voisins sont solidaires, m’ont très bien accepté dès le début et se soucient toujours qu’il ne m’arrive rien. S’ils remarquent une situation potentiellement dangereuse, même pour un passant, ils n’hésitent pas à intervenir.

Lire : Les côtés positifs et les côtés négatifs de la Colombie

 

Applications utiles

Chaque quartier compte sur des patrouilles motorisées de la police. Pour entrer en contact avec elles, où que vous vous trouviez, installer l’application du “Cuadrante amigo” (AndroidiOS) . L’application détermine votre localisation géographique et appelle automatiquement la patrouille la plus proche.

 

Utilisez une application pour appeler un transport sûr : Easytaxi (Android / iOS), Tappsi (Android  / iOS), Uber Android / iOS), Cabify (Android / iOS).

 

Pour déclarer un vol, ce qui pourrait être utile pour l’assurance, remplissez la déclaration en ligne.

 

J’espère que cet article vous aide à comprendre la situation actuelle. Préparez-vous et ayez la bonne attitude pour passer un séjour en toute sécurité. N’hésitez pas à partager votre expérience personnelle et conseils.

La prochaine fois que serez sur la route et verrez un militaire, levez le pouce pour le remercier de pouvoir voyager en toute sécurité (Viaje seguro)

3 Replies to “La violence et la sécurité en Colombie”

  1. J’ai passé 8 semaine à faire le tour de la Colombie du sud au nord . J’ai eu un seule problème à Cartagena je sortais d’un restaurant à 10 h le soir et une personne m’a demandé si je voulais un taxi j’ai dit oui il à fait signe à un taxi de venir et m’a ouvert la porte arrière j’ai embarqué la personne m’a poussée et c’est assise à côté de moi et un autre personne à rentrer par l’autre porte j’étais pris entre deux personnes et un autre à embarquer en avant ils étaient 3 personne et je pense que le chauffeur était complice il a dit au chauffeur gogo et ils est parti sur la route les gars m’ont demandé si j’avais de la famille avec moi j’ai répondu non et c’est vrai j’étais seule il m’as demandé mon argent j’avais pas beaucoup d’argent sur moi je lui est donné m’a demandé mon téléphone et je lui est donné ils m’ont déposé sur une route où ils avaient personne . Une très mauvaise expérience

  2. 👍en Colombie depuis 4 ans… Agressée 1 fois… Je pense en effet qu’il y a qq habitudes à prendre… Mais quand on sait… Tout va bien… Et quel pays fantastique ! Merci pour cet article qui me paraît très réel…

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